Séances plénières
Mardi 1er octobre (Palais des congrès Nice Acropolis)
9h30 – 10h15 - Séance d’ouverture
Accueil, ouverture des travaux.
10h15 – 10h45 - Séance plénière 1 – Présentation du livre blanc énergie
Au terme d’une réflexion prospective, la FNCCR propose son approche des enjeux énergétiques territoriaux dans la décennie à venir et formule ses propositions pour ancrer la transition énergétique au plus près des besoins de la population, dans une logique de solidarité entre aires urbaines et rurales.
11h-12h30 - Séance plénière 2 - Construire la cité connectée avec les citoyens
La cité connectée suppose une numérisation des usages du domaine public avec pour principal utilisateur le public lui-même : protection, mobilités, énergie, communication, culture… Par-delà l’analyse des besoins des usagers, les réponses qui peuvent y être apportées, les technologies nouvelles au plus près des attentes, la question demeure de possibles intrusions dans les intimités individuelles. Ce qui suppose sans doute d’élaborer pas à pas le cadre des « smart territoires », de manière intuitive et participative avec les citoyens.
Sénat, Nice Métropole, EDF, Engie, Bouygues, ARCEP.
Mercredi 2 octobre (Palais des congrès Nice Acropolis)
14h15 – 15h45 - Séance plénière 3 - Services publics locaux et « dialogue citoyen » : alibi démocratique ou nouveau mode de gouvernance ?
Un renforcement de la participation des citoyens-usagers à la vie de leur cité, et notamment à la gestion des services publics locaux (énergie, eau, transport, déchets, …), est une demande forte exprimée par certaines composantes de la société civile depuis plusieurs années, avec un pic à l’occasion de récents mouvements sociaux. Or si certains semblent convaincus des bienfaits de ce nouveau mode de gouvernance, d’autres dénoncent les méfaits d’une « illusion participative ». Quid de l’application des processus de la « démocratie participative », et de ses effets, dans le cadre de la gestion des services publics locaux ? Il s’agira dans le cadre de cette séance plénière d’aborder la question des opportunités offertes par une association plus directe des citoyens-usagers, désormais consommateurs, des services publics locaux à la gestion de ces derniers (amélioration de l’efficience des services concernés, renforcement de la cohésion sociale, plus grande adaptation aux attentes et aux besoins, …) mais également celle des risques induits par ces processus en cas d’instrumentalisation ou d’insincérité de la démarche.
Assemblée nationale, Commission nationale du débat public, Nantes métropole, Fondation Nicolas Hulot, SIEL-territoire d’énergie 42, Débatlab…
16h-17h - Séance plénière 4 – Intelligence artificielle et services publics
L’intelligence artificielle et la disruption sont-elles une menace ou une opportunité pour les services publics ? Peuvent-elles « ubériser » les postes, les fonctions, mais aussi les missions des services publics ? Comment appréhender ce phénomène encore difficilement perceptible, et l’intégrer dans sa stratégie et faire en sorte qu’il concoure à l’intérêt général ?
Stéphane Mallard ; séance suivie d’une signature de : Disruption: Intelligence artificielle, fin du salariat, humanité augmentée.
Jeudi 3 octobre (Palais des congrès Nice Acropolis)
9h – 10h30 - Séance plénière 5 – L’archipel français – fractures françaises - gilets jaunes et République
En quelques décennies, écrit Jérôme Fourquet, directeur des études à l’IFOP, « tout a changé. La France, à l'heure des gilets jaunes, n'a plus rien à voir avec cette nation soudée par l'attachement de tous aux valeurs d'une république une et indivisible. » Détaillant la dynamique de cette métamorphose, il évoque un « archipel d'îles s'ignorant les unes les autres. »
Jérôme Fourquet (IFOP) ; séance suivie d’une signature de L’Archipel français.
14h15 – 15h45 - Séance plénière 6 – Solidarités et interdépendances territoriales
Depuis plusieurs années, l’empilement des réformes territoriales se conjugue avec la multiplication des lois consacrées aux services publics en réseau, qui se traduisent par des transferts de compétences, des territoires au dessin parfois retravaillé et, pour les élus en charge de ces services, des difficultés croissantes, dans un contexte de diminution des ressources financières. Quels modèles se dessineront dans le futur projet de loi posant un nouvel acte de la décentralisation, entre objectifs de simplification et volonté d’ancrage renforcé au plus près des besoins des citoyens ?
Assemblée nationale, Association des maires de France, Régions de France, Ministère de l’Intérieur (DGCL), Agence nationale de cohésion des territoires…